La Renault 21 de mon père

Régulièrement en tête de son segment, la Renault de la gamme moyenne-supérieure a été au coeur du paysage automobile français ; tour à tour laborieuse en version Diesel, luxueuse à l’instar de la Baccara, musclée dans le cas de la 2-litres Turbo, efficace en versions 4x4 et Quadra, ses qualités et performances lui ont permis de s’octroyer un record et de briller sur circuit.

C’est en mars 1986 qu’apparaît la Renault 21. Née sous la forme d’une berline trois volumes, rapidement épaulée par le break Nevada, elle incarne la transition entre deux époques à la Régie. Pour la concevoir, à un moment où la situation de l’entreprise n’autorise aucune prise de risque, on a dû puiser dans l’existant. À nouvelle direction, nouvelle orientation qualitative : la 21 phase 2 saura s’y adapter avec succès, tout en étoffant encore sa gamme avec une berline cinq portes. Outre l’Europe, la 21 va investir trois continents et être assemblée tant à Taïwan qu’au Maroc, en Argentine ou en Espagne. 

À l’époque, aucune autre “voiture à vivre” de la Régie ne peut aligner une offre aussi large. Ses qualités et performances lui permettent de s’octroyer un record et de briller sur circuit. Cette riche histoire justifie pleinement la place que la 21 occupe parmi les youngtimers emblématiques des années 1980 et 1990.